Bonjour,
Vous, qui me lisez,
Vous qui me découvrez, peut-être,
Vous qui me connaissez depuis peu, aussi,
Vous qui me connaissez depuis des mois, enfin,
Des années peut-être,
Bonjour, vous qui êtes là.
Pour la deuxième fois de ma vie, je vais appuyer sur le petit bouton de mise en ligne, sur le bouton « publier le site », et j’ai -un peu- l’impression de me remarier. En vrai, ma conviction de la pertinence de cette dernière image est toute relative, parce que je n’ai, avec l’idée d’un remariage, aucune réelle affinité – à moins que ce ne soit avec le même époux. (Ce qui serait une occasion assez amusante de faire à nouveau la fête, de boire du Prosecco et de goûter les petits antipasti que je n’avais pas eu le temps de goûter. -Surtout ceux avec du basilic et du melon, car il s’agit bien là du meilleur mariage du monde, au point qu’il ne saurait (encore moins) souffrir de divorce.)
Bienvenue chez moi, qui est un peu chez vous aussi, enfin, nous allons tout faire pour, promis. Je tremble un peu en espérant que cela vous plaira. En espérant que vous vous y retrouverez. Que vous me reconnaîtrez. J’ai la vague impression d’être le Faust rajeuni, tiraillé entre l’aliénation et la revendication identitaire, comme si vous receviez une lettre de moi sans en reconnaître l’encre ni le papier. Et pourtant, me voici, vous voici, I’m back, je reviens te chercher, je ne sais pas trop si tu m’attendais, mais moi j’attendais beaucoup.
J’espère que vous avez passé un bel été. Ici, j’apprivoise un nouveau toit (à pente unique) parmi les cartons, les choses pas vraiment bien installées, les habitudes en cours de transition, les objets perdus et les plaisirs retrouvés, ceux tout simples, ceux quotidiens, ceux chargés du sel des ennuis pas encore tous résolus et du sucre de la nouveauté belle. Je ne sais pas quels sont vos plaisirs simples. Moi-même, je ne sais pas trop quels sont les miens, je crois qu’ils sont un peu insaisissables, et j’aime bien que l’habitude ne vienne pas tout envahir. Il y a quand même des valeurs constantes, des thés verts avec une fleur de camomille dedans, des soirées en chaussettes avec un film improbable en version originale, des premières fois qui ont le parfum des poussières d’autrefois mais qui ne brillent pas pareil, et surtout des nouvelles vues par la fenêtre qu’il faut vérifier à chaque heure de la journée, pour mieux se faire au décor.
Il reste encore pas mal à arranger. Il reste encore pas mal à s’habituer. Mais, mais déjà, en clignant des yeux devant la clarté, la lumière, le bois et le blanc, l’espace à la fois si grand et si rassurant dans ses recoins, si respectueux de la nature dans sa conception et son évolution, nous sommes des heureux incrédules et chanceux.
Vous m’avez manqué, vous tous. J’ai hâte de partager plein de choses ici, dans cet espace un peu nouveau et un peu ancien à la fois. Il a longtemps mûri depuis quelques mois, et il doit sa métamorphose à la merveilleuse Asaline. Je suis tombée sous le charme du travail d’Audrey, à la fois doux, poétique, délicat, empreint de féminité, de légèreté et de modernité. Comme si cela ne suffisait pas, elle se trouve être une jeune femme d’une gentillesse rare. (Il y a des personnes, comme ça, dont on jalouse l’intervention féérique sur le berceau.) Elle est notamment l’auteure de cette bannière toute en douceur qui, si la perfection avait un nom, saurait comment s’appeler.
Vous avez vu, quelques petits changements : le menu n’est plus exactement le même, vous aurez tout le temps d’y faire les explorations qui vous disent.
Oh! Les pages des réseaux sociaux ont changé : sur Facebook, la page de La pincée de Cél va disparaître, n’oubliez pas de suivre celle des Mots ailés. Sur Instagram, Twitter et Pinterest, j’ai simplement changé de nom. Et, petite cerise sur le pompon, vous pouvez vous inscrire à la newsletter ailée (↓tout en bas de la page↓), pour ne pas perdre un nuage du vol!
Passons aux choses Sérieuses.
Je vous avais annoncé dans le dernier article qu’il y aurait sans doute des petites choses à gagner, ici. Je n’ai jamais offert de cadeau dans mes pages, en bientôt quatre ans. Alors, pour me faire pardonner, j’ai eu envie de faire un peu Noël avant l’heure…Ainsi, j’ai décidé de vous offrir trois lots. (C’est la fête!). Trois petits paquets qui s’envoleront, jusqu’à trois d’entre vous. Ils sont, je crois, bien que modestes, assez représentatifs de l’esprit de la Pincée de Cél, et des Mots ailés.
1. Un cadeau « déguster »
Dans les Mots Ailés, il y a eu et il y aura des choses à manger, des recettes, plein, promis. Alors, le premier cadeau est évidemment…un colis gourmand.
Je ferai pour l’un(e) d’entre vous un petit colis qui sera constitué de yummiseries pas encore définies parce que totalement personnalisées. Il contiendra des cookies et du granola qui seront adaptés à vos goûts. Une fois le tirage au sort fait, je vous demanderai si vous êtes plutôt pistaches-chocolat ou raisins-noisettes, cacahuète-caroube ou noix-vanille…Et comme je suis incorrigible, j’y ajouterai certainement quelques surprises.
2. Un cadeau « livre »
Les mots ailés portent bien leur nom : ils sont liés à ma passion pour l’écriture -et à la lecture, puisque je crois que l’une se départit rarement de l’autre. Je parlerai ici aussi (et plus qu’avant, je l’espère), de coups de cœur et avis littéraires. Ainsi, un livre partira vers l’un(e) d’entre vous. Là encore, le cadeau sera en fonction de vous : il pourra s’agir d’un livre dont j’ai déjà parlé, ou d’un autre, selon que vous aimiez plutôt la littérature fantastique, jeunesse, noire, légère, policière… J’essaierai de cerner vos goûts et de vous proposer un livre qui vous plairait.
3. Un cadeau « mini-évasion »
Les Mots Ailés seront, aussi, une ribambelle d’évasions. Des évasions réelles en forme de voyages, et oniriques en forme de rêveries, ancrées ou non dans notre monde un peu fou parfois, beau toujours.
Je ne pourrai pas vous offrir de croisière sur la lagune (même si j’aurais bien aimé). J’ai donc envie d’offrir à l’un(e) d’entre vous un petit objet symbolique. Il s’agit d’un objet dont j’ai parlé il y a plusieurs années ici (dans un article vraiment pas très beau, très vieux, mais que je me refuse à supprimer) , que certain-e-s ont découvert grâce à moi, et qui a en quelque sorte marqué les débuts du blog… J’ai nommé la bombilla.
Une petite bombilla, que j’ai fini par trouver en France avec beaucoup de joie, partira vers vous, et vous pourrez ainsi boire du Maté comme il se doit (et vous la péter auprès de vos invités en la présentant comme un indispensable de votre paysage culinaire.)
J’ai conscience de vous proposer de drôles de cadeaux, loin du calibrage des cadeaux que la toile offre d’habitude. Disons que ces cadeaux-là sont pleins de sincérité et qu’ils n’ont rien de commercial ; ils sont de mes fonds et de mon temps, parce que j’avais très envie qu’il en soit ainsi.
Après réflexion, j’ai eu envie d’ouvrir le concours au monde entier (quand je vous disais que c’était la fête!) et pas seulement la France (d’une part, parce que j’ai trop de lectrices adorables qui me lisent outre-frontières, et cela me fendait le cœur de les exclure, et d’autre part, parce que je me suis dit, autant faire les choses jusqu’au bout.)(C’est « ailé », ou c’est pas « ailé », quoi?)
Pour participer, c’est tout simple : il vous suffit de me suivre sur les réseaux sociaux (si vous y êtes abonnés) et de laisser un petit message en commentaire de cet article. N’hésitez pas à me préciser ce qui vous fait envie ici, vos remarques et suggestions, un article que vous avez aimé particulièrement, ce que vous aimeriez lire de nouveau…Je n’avais pas envie de mettre comme « condition » pour participer de partager cette article sur les réseaux sociaux, mais je vous serais vraiment très reconnaissante de le faire si jamais c’est possible pour vous.
Le tirage au sort sera effectué le 30 septembre 2015 (à minuit).
Je vous embrasse tous, et vous (re) dis, bienvenue, bonne promenade ici, et à très bientôt. ♥
LES RÉSULTATS!
Les trois gagnantes sont :
-Pour colis « savourer » : Marie, commentaire du 14 septembre 2015 à 19h58
-Pour le colis « livre » : Emilie, commentaire du 15 septembre 2015 à 8h01
-Pour le colis « bombilla » : Pomaufour, commentaire du 14 septembre 19h37
Félicitations aux gagnantes! J’aurais tant voulu pouvoir vous envoyer à tous quelque chose, c’est terriblement frustrant. Un grand merci, surtout, pour tous vos adorables petits mots qui m’ont plongé dans un petit nuage plein de douceur. A très très bientôt, bisous ailés à tous!
(Marie, Emilie, Pomaufour, je vous invite à m’envoyer un petit message privé à celgaba@gmail.com : ainsi, nous réfléchirons à la suite!)